Eduardo Dominiccini
En el presente trabajo se discute la noción de “significado convencional” dentro de la interfaz semántica–pragmática. Esta noción es el punto de partida para establecer la distinción griceana entre lo dicho por el hablante y lo implicado o el contenido comunicado. En este trabajo se critica tal línea, poniendo en cuestión la utilidad de dicha noción. La discusión se divide en dos partes. La primera parte defiende que la noción de lo convencional no captura adecuadamente las propiedades de interfaz que pretenden describir y explicar quienes la adoptan. En la segunda parte se plantea que la aceptación o el rechazo con respecto a la convencionalidad como criterio de análisis del significado depende parcialmente de si podemos o no aceptar que las intuiciones sobre el contenido semántico y el enriquecimiento pragmático de las expresiones lingüísticas deben ser tenidas en cuenta en una teoría integral y adecuada del significado
The present article discusses the notion of conventional meaning at the semantics–pragmatics interface. Such concept is usually the starting point of a traditionally received view on how post-Gricean linguistics should draw the distinction between what is said and what is implicated. In this paper, such line of thought is brought into discussion and the usefulness of the notion is questioned.The article is divided in two parts. In the first part, I defend the idea that conventionality does not capture the interface properties that its advocates in tend it to.The second part argues that accepting or rejecting conventionality aspart of the set of criteria to assess an adequate theory of meaning partially depends on considering our intuitions about semantic content and pragmatic enrichment
Dans cet article, on discute le concept de sens conventionnel dans l'interface sémantique-pragmatique. Cette notion est le point de départ pour établir la distinction gricéenne entre ce qui a été dit par un locuteur et le contenu implicite ou le contenu communiqué. Dans ce travail, on critique cette ligne, en remettant en question l'utilité de ce concept. La discussion est divisée en deux parties. La première partie fait valoir que la notion du conventionnel ne tient pas compte adéquatement des propriétés d'interface qui sont destiné es à décrire et à expliquer ceux qui l'adoptent. Dans la deuxième partie,on envisage que l'acceptation ou le rejet de la conventionalité comme critère d'analyse du sens dépend partiellement du fait que nous puissions accepter ou non que les intuitions sur le contenu sémantique et l'enrichissement pragmatique des expressions linguistiques doivent être prises en compte dans une théorie complète et adéquate du sens