Las virtudes morales como la templanza son abordadas con frecuencia desde una visión disciplinante, formando parte de una perspectiva de supresión de las emociones. En este artículo se explora la relación de la templanza con la virtud de la eutrapelia, a través de la práctica lúdica del amor cortés. Este contexto tiene un particular interés por la representación dual de la mujer como espejo de la virtud de la templanza, a la vez que encarnación de la disolución. Estas distintas representaciones se integraban en un diálogo que saltaba de la literatura a la práctica, contribuyendo a la conformación de la conversación galante en la Monarquía de España entre la Baja Edad Media y el Renacimiento.
Moral virtues such as temperance are often approached from a disciplinary point of view, forming part of a perspective of suppression of emotions. This article explores the relationship between temperance and the virtue of eutrapelia, through the playful practice of courtly love. This context is of particular interest because of the dual representation of the woman as both a mirror of the virtue of temperance and an embodiment of dissolution. These different representations were integrated in a dialogue that leapt from literature to practice, contributing to the shaping of gallant conversation in the Spanish Monarchy between the Late Middle Ages and the Renaissance.
Les vertus morales telles que la tempérance sont souvent abordées d'un point de vue disciplinaire, s'inscrivant dans une perspective de suppression des émotions. Cet article explore la relation entre la tempérance et la vertu d'eutrapélie, à travers la pratique ludique de l'amour courtois. Ce contexte est particulièrement intéressant en raison de la double représentation de la femme, à la fois miroir de la vertu de tempérance et incarnation de la dissolution. Ces différentes représentations ont été intégrées dans un dialogue qui est passé de la littérature à la pratique, contribuant à façonner la conversation galante dans la monarchie espagnole entre le Moyen Âge tardif et la Renaissance