Este artículo pretende aplicar las herramientas provenientes de las teorías de la ficción al Segundo tomo de Fernández de Avellaneda. Utilizamos la expresión Segundo tomo y no la palabra «continuación» porque intentamos ir más allá de la interpretación de la obra como continuación transficcional. Una serie de indicios textuales en la obra nos permiten emitir la hipótesis de que se trata también de una versión ficcional contrafactual de la obra cervantina. La versión de Avellaneda, más factual, urbana y desidealizada que la de Cervantes, se basa en una espectacularización del personaje cuyas aventuras son observadas por numerosos testigos. Transformado en espectáculo, don Quijote se convierte en un personaje escandaloso en el sentido político y moral de la palabra
Cet article prétend appliquer les outils provenant des théories de la fiction au Second tome de Fernández de Avellaneda. Nous utilisons l’expression Second tome et pas le mot « continuation » car nous essayons d’aller au-delà de l’interprétation de l’œuvre comme continuation transfictionnelle. Une série d’indices textuels tirés de l’analyse de l’œuvre nous permettent d’émettre l’hypothèse qu’il s’agit aussi d’une version fictionnelle contrefactuelle de l’œuvre cervantine. La version d’Avellaneda, plus factuelle, urbaine et désenchantée que celle de Cervantès, est fondée sur une spectacularisation du personnage dont les aventures sont observées par de nombreux témoins. Transformé en spectacle, don Quichotte devient un personnage scandaleux au sens politique et moral du terme