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Les composés du type tauriformis connurent un essor remarquable à partir de la Renaissance, d'abord en médicine et plus tard surtout en histoire naturelle. Les formes correspondantes du français, de l'italien et de l'anglais sont en grande partie des calques du latin scientifique, passés largement inaperçus dans la lexicographie. Le degré d'intégration est plus poussé en italien qu'en français, ce qui semble attribuable à la plus grande ressemblance des noms de base italiens aux mots latins correspondants. En ce qui concerne le statut du deuxième élément des composés, il est argumenté que celui-ci s'est déjà engagé dans la voie de la grammaticalisation pour devenir un suffix(oïd)e.
