Esta comunicación se propone reflexionar sobre las relaciones que pueden establecerse entre traducción y ethos. Por eso, se analiza la traducción como un instrumento al servicio del proyecto político alfonsí, que le permite a Alfonso X plasmar una nueva imagen de sí, o mejor dicho, un nuevo ethos más positivo. Así se intenta mostrar que se ha de percibir la traducción como un espacio de reinterpretación de la imagen propia, como un lugar de fijación de nuevos valores y nuevas realidades sociales, políticas y culturales.
Cet article vise à engager une réflexion sur les rapports qui peuvent se nouer entre activité de traduction et ethos. Il s’agit de montrer que l’intérêt d’Alphonse X envers la traduction se comprend aisément si celle-ci est perçue comme un espace de renégociation de l’image de soi, par le travail de réécriture et de réélaboration qu’elle suppose. Ainsi appréhendée, la traduction apparaît comme un instrument au service du pouvoir politique, dans la mesure où, en lien avec l’activité de compilation, elle permet d’inscrire les nouvelles valeurs et les nouvelles réalités sociopolitiques et culturelles qui sont au coeur du projet alphonsin.