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Francisco Javier Vargas Gómez
El artículo tiene como propósito ofrecer una primera mirada a la evolución y al estado de la cuestión de los trabajos de investigación en estudios de traducción e interpretación (ETI) publicados en Hispanoamérica. Con tal objetivo, se examina la información pertinente disponible en BITRA (base de datos con más de 68 000 referencias bibliográficas en el campo) y se aplican técnicas de conteo de publicaciones (Grbć y Pöllabauer, 2008c; Li, 2015; Martínez-Gómez, 2015) a un corpus de 669 artículos publicados en 72 revistas de origen hispanoamericano. Se examinan aspectos relativos al desarrollo y situación actual de la disciplina en la región: evolución y distribución de la producción, idiomas utilizados, tendencias temáticas, revistas y autores más productivos, filiaciones académicas, principales centros de publicación e índices de coautoría. Los resultados indican un aumento en la región del interés en los ETI, de la productividad y de la coautoría intrauniversitaria a partir de los años noventa. También revelan el predominio de los temas literarios y del monolingüismo a la hora de publicar, así como la escasez de revistas especializadas, un bajo índice de coautoría internacional y una gran presencia de actores con filiación no hispanoamericana en los comités editoriales, aunque poca como autores.
The purpose of this article is to offer an overview of the evolution and state of the art of the research on Translation and Interpretation Studies (TIS) published in Hispanic America. With this aim in mind, relevant information from BITRA (a database which currently comprises more than 68 000 bibliographic references in the field) is examined, and publication count methods (Grbić and Pöllabauer, 2008c; Li, 2015; Martínez-Gómez, 2015) are applied to a corpus of 669 articles published in 72 journals of Hispanic American origin. Bibliometric issues concerning the evolution and state of the art of the discipline in the region are studied: publication progress rates and distribution, thematic tendencies, languages used for publication, most productive journals and authors as well as their academic affiliation, main publication hubs, and co-authoring frequency. The results point to an increase in the region of the interest in TIS, of productivity rates and of intra-institutional co-authorship levels from the 1990s on. Results also reveal the predominance of literary themes and monolingualism when it comes to publishing, as well as a shortage of specialized journals, a low rate of international co-authorship, and a large presence of members in editorial committees with non-Hispanic American affiliation but not as authors.
Dans cet article, on offre un premier regard sur l’évolution et l’état de la question de la recherche en traductologie à partir d’articles publiés dans les revues de l’Amérique hispanique. À cette fin, on examine les informations pertinentes disponibles dans la base de donneés BITRA (base de données avec plus de 68 000 références bibliographiques dans le domaine) et on applique des techniques de comptage statistique des publications (Grbić et Pöllabauer, 2008c; Li, 2015; Martínez-Gómez, 2015) sur un corpus de 669 articles publiés dans 72 revues d’origine hispano-américaine. On examine des aspects concernant le développement et la situation actuelle de cette discipline dans la région : l’évolution et la distribution de la production, les langues les plus utilisées, les tendances thématiques, les revues et les auteurs les plus productifs, la filiation académique, les principaux centres de publication et les taux de collaboration entre les auteurs. Les résultats montrent que, depuis les années 90, il y a une augmentation de la recherche en traductologie dans la région, ainsi qu’une augmentation de la productivité et de la collaboration intrauniversitaire entre les auteurs. On peut observer également la prédominance des sujets littéraires et du monolinguisme lorsqu’il s’agit de publier, ainsi qu’un manque de revues scientifiques, un faible taux de collaboration internationale entre les auteurs et une forte présence de personnes avec une filiation non hispano-américaine dans les comités éditoriaux, même s’ils ne participent pas en tant qu’auteurs.
