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L’idée d’une mobilité des artisans et ateliers, voire de leur itinérance, dans le nord-est de la Péninsule ibérique au dernier siècle de la République romaine ne repose pas, ou pas encore, sur des cas assurés.
Toutefois, elle demeure une base de réflexion intéressante pour mieux cerner le travail des artisans qui ont une technicité indéniable, notamment dans le domaine des écritures paléohispaniques, puisque la répartition des inscriptions est géographiquement étendue et la production locale faible. En tenant compte des études sur les pratiques observées dans le sud de l’Ibérie, en Grèce et en l’Italie, j’étudie le rôle du contexte social des productions artisanales dans les tranferts culturels, puis je traite de la mobilité des artisans en envisageant pour cas d’étude les productions monétaires et enfin je pose la question des ateliers de lapicides en Citérieure.
Craftsmen’s traveling or itinerancy in the last century of the Roman Republic in the northeast of the Iberian Peninsula, is not justified, or not yet, on identifiable cases. However, it remains an interesting basis for reflection to better understand the work of artisans who have undeniable technical expertise, particularly in the field of Palaeohispanic scripts, since the distribution of inscriptions is geographically extensive and the local production is low. Taking into account the studies of practices in southern Iberia, Greece and Italy, I consider the role of the social context of handicrafts in the cultural transfers, then I deal with the mobility of artisans taking the case of monetary productions and finally I explore the possibility of stonecutter’s workshops in Hispania Citerior.
