La traducción de unidades fraseológicas (UF), de acuerdo con Gloria Corpas (2003:
215-222), incluye dos etapas: la identificación e interpretación de estas unidades y el establecimiento de una correspondencia, primero en el nivel léxico y después en el textual. El hecho de considerar el texto en la traducción de UF nos lleva a definir la traducción fraseológica y paremiológica como la traducción de textos que incluyen UF y también nos lleva a tener en cuenta unos condicionantes textuales que prevalecen sobre los factores de equivalencia del nivel léxico. De este modo, la mejor correspondencia de una UF del texto original será la que cumpla más factores en el nivel textual y no en el nivel léxico. Por otra parte, la correspondencia idónea puede ser una palabra o una combinación libre de palabras en lugar de otra UF. En este caso, y cuando la pérdida de esta UF suponga la supresión de matices importantes en el texto traducido, se puede aplicar la técnica de compensación.
Translation of phraseological units (PU), according to Gloria Corpas (2003: 215-222), includes two phases: the identification and interpretation of such units and the establishment of a correspondence in the lexical level and then in the textual level.
Considering the text in the translation of PU leads to defining the phraseological and paremiological translation as the translation of texts including PU. It also leads to taking into account several textual determining factors prevailing against equivalence factors at the lexical level. In this way, the ideal correspondence of a PU of the original text is the one that fulfills more factors on the textual level and not on the lexical level.
In addition, the appropriate correspondence may be a word or a free combination of words instead of another PU. In this case, and when the loss of such PU means to removing important nuances in the translated text, the compensation technique is usable.
La traduction des unités phraséologiques (UPh), conformément aux théories de Gloria Corpas (2003 : 215-222), comprend deux étapes : l’identification et l’interprétation de ces unités et l’établissement d’une correspondance, d’abord au niveau lexical et après au niveau textuel. Le fait de tenir compte du texte pour la traduction des UPh nous conduit à définir la traduction phraséologique et parémiologique comme la traduction de textes avec des UPh ; ce fait nous mène aussi à tenir compte des contraintes textuelles qui l’emportent sur les facteurs d’équivalence du niveau lexical. C’est ainsi que la meilleure correspondance d’une UPh du texte original sera celle qui a le plus grand nombre de facteurs au niveau textuel et non au niveau lexical. D’ailleurs, la correspondance la plus adéquate peut être un mot ou une combinaison libre de mots au lieu d’une autre UPh. Dans ce cas, et quand la perte de cette UPh entraîne la suppression de nuances importantes dans le texte traduit, on peut appliquer la technique de la compensation.