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Koffi Joël Kouakou, Jean-Marc Yao
Este artículo tiene como objetivo mostrar que los refranes no son enunciados totalmente fijos. De hecho, ciertas variaciones en el enunciado proverbial parecen contradecir la tesis de su esencia fija. Este trabajo se enmarca en la perspectiva de Jean-Claude Anscombre, quien sostiene que la fijación no es un criterio distintivo del refrán. Ciertos metaplasmos observados en el habla espontánea baoulé aportan razones para revisar la noción de fijación en los refranes. En este trabajo, basándonos en hechos empíricos observados en los refranes baoulé, se demuestra que la forma de los refranes no es tan fija como se podría creer, pues puede aceptar múltiples variaciones que van desde la más simple a la más compleja sin alterar su valor de refrán de forma significativa. Así, tanto en el nivel léxico, como morfológico y sintáctico, los refranes baoulé llevan una flexibilidad formal que recuerda la de las frases libres.
Cet article a pour but de montrer que les proverbes ne sont pas des énoncés totalement figés. En fait, certaines variations observables dans l’énoncé proverbial semblent contredire la thèse de leur essence figée. Ce travail s’inscrit donc dans la perspective de Jean-Claude Anscombre qui soutient qu’il ne faut pas ériger le figement en critère définitoire du proverbe. Certains métaplasmes observés dans la parole spontanée baoulé donnent des raisons de réexaminer la notion de figement dans les proverbes. Dans ce travail, en nous appuyant sur des faits empiriques observés dans les proverbes baoulé, nous démontrons que la forme des proverbes n’est pas aussi fixe qu’on pourrait le croire car elle peut admettre des variations multiples allant de la plus simple à la plus complexe sans altérer sa valeur de proverbe de façon significative. Ainsi, aux niveaux lexical, morphologique et syntaxique, les proverbes baoulé arborent une souplesse formelle qui rappelle celle des phrases libres.
The aim of this article is to show that proverbs are not totally fixed sentences as usually believed. Some changes seen in proverbial constructions seem to deny their frozenness.
This paper is inspired by Jean-Claude Anscombre, who defends that formal frozenness must not be regarded as proverb definition criterion. Several metaplasms detected in the spontaneous oral Baoulé give us reasons to study once again the topic of the fixations in proverbs. Focusing on empirical facts observed in Baoulé proverbs, we show that the fixed shape is not so compulsory in the use of proverbs, since they can fluctuate from simple changes to complicated changes without corrupting its value of proverb.
Therefore syntactic, lexical and morphological changes in Baoulé proverbs have a structural flexibility that remind of open sentences.
