Se trata de analizar los mecanismos por los cuales la traducción medieval se enmarca en un imaginario y en una práctica, los cuales, sin excluir la reproducción de la materia del texto original, acogen procesos creadores cuya matriz son las virtualidades semánticas de este mismo texto. Así, el texto traducido actualiza las potencialidades del texto original para adecuarse a la intención y al horizonte de expectativas de los coetáneos del traductor y contribuir a la emergencia de nuevas significaciones que ya no se confunden del todo con el sentido del texto original.
Il s’agit d’analyser les mécanismes par lesquels la traduction médiévale s’inscrit dans un imaginaire et une pratique qui, sans exclure la reproduction d’une matière donnée, laissent une large part à des processus d’inventivité dont la matrice est constituée par les virtualités sémantiques contenues dans le texte-source. Il s’ensuit que le texte traduit actualise ces potentialités pour s’ajuster au vouloir-dire du traducteur et à l’horizon d’attente de son lectorat, drainant de nouvelles significations qui ne sont plus nécessairement celles du texte originel.