El presente artículo se propone exponer y explicar la inmensa variedad enunciativa que caracteriza al “yo” a lo largo del Rimado de Palacio de Pero López de Ayala, una obra cuya heterogeneidad temática y genérica se refleja precisamente en su complejidad enunciativa. Examinaremos cuáles son las distintas caracterizaciones de este “yo” y a qué estrategias textuales responde cada una de ellas, para mostrar finalmente cómo la presencia constante de este “yo” otorga una profunda cohesión a la obra como conjunto, al mismo tiempo que permite la autoafirmación del autor, en cuanto yo-modélico y en cuanto yo-poético, en el sentido más fuerte del término
Le présent article se propose de présenter et d’expliquer l’immense variété énonciative qui caractérise le « je » tout au long du Rimado de Palacio de Pero López de Ayala, une œuvre dont l’hétérogénéité thématique et générique se reflète précisément dans sa complexité énonciative. Nous examinerons quelles sont les différentes caractérisations de ce « je » et à quelles stratégies textuelles répond chacune d’entre elles, afin de montrer finalement comment la présence constante de ce « je » confère une profonde cohésion à l’ensemble de l’œuvre, en même temps qu’elle permet l’auto-affirmation de l’auteur, en tant que je-modèle et en tant que je-poétique, au sens le plus fort du terme.