En el Rimado de Palacio, que ocupa un lugar significativo en la mirada que Pedro López de Ayala proyecta sobre la privanza, esta no es meramente sometida a una crítica, sino que se produce una normalización, incluso une legitimación, que termina reconciliando gobierno por la privanza y gobierno por el consejo. Tal balanceo, incluso giro, es analizado en este artículo a la luz de la amistad entre Pedro López de Ayala y Philippe de Mézières, y de la relación entre sus obras. Después, se le pone en relación con el tratamiento de la privanza en el conjunto de la obra de Ayala, con el fin de precisar así la función de las « alegorías » del Rimado dedicadas a este tema
Dans le Rimado de Palacio, qui tient une place conséquente dans le regard de Pedro López de Ayala sur la privauté, celle-ci n'est pas seulement envisagée sous l'angle de la critique, mais également d'une normalisation, voire d'une légitimation, qui réconcilie gouvernement par la privanza et gouvernement par le conseil. Ce balancement, voire ce revirement, est analysé dans cette article à l'aune de l'amitié entre Pedro López de Ayala et Philippe de Mézières et des rapports entre leurs œuvres. Il est ensuite mis en relation avec le traitement de la privauté dans l'ensemble de l'œuvre d'Ayala, afin de préciser ainsi le fonctionnement des « allégories » du Rimado relatives à ce sujet