Sevilla, España
Los mayorazgos fueron reflejo del poder socioeconómico de los linajes nobiliarios. Con las vinculaciones de bienes se ponía en marcha el mecanismo de clientelas familiares al establecer un orden sucesorio entre los llamados al mayorazgo. Por otro lado, con la imposición de cláusulas y gravámenes por parte del fundador se garantizaba la legitimidad del sucesor al vínculo, garante de la legitimidad del propio linaje. No obstante, con las ausencias de los mecanismos de sustitución establecidos por el fundador entraron en juego los descendientes ilegítimos naturales que no dudaron en pleitear para obtener la posesión de los bienes vinculados. En los pleitos de naturales se pone de manifiesto la importancia de las redes clientelares en el proceso judicial. Incluso podemos verificar como en algunos casos las sentencias judiciales fueron favorables para los naturales, estableciendo una dicotomía entre la razón del ser del mayorazgo y la realidad práctica, dado que con la posesión de los naturales se impugnaba un principio elemental de los mayorazgos como era la legitimidad del linaje
Les majorats étaient le reflet de la puissance socioéconomique des lignages nobiliaires. Avec les liens de propriété se mettait en place le mécanisme clientéliste de la famille établissant un ordre successoral d’héritiers appelés au majorat. Par ailleurs, l’établissement, par le fondateur, de clauses et d’impositions diverses garantissait la légitimité de celui qui était appelé à succéder au majorat, et partant, de son propre lignage. Toutefois, quand le fondateur n’avait pas fixé de mécanismes de substitution, les descendants illégitimes naturels purent entrer en lice et ils n’hésitèrent pas à contester la possession des biens liés. Le processus judiciaire dans les litiges portant sur les enfants naturels met alors en évidence l’importance et la densité des réseaux. Dans certains cas, les jugements rendus par les tribunaux furent favorables aux enfants naturels, instaurant une dichotomie entre la raison d’être du majorat et sa réalité pratique, puisque la possession par les enfants naturels contrevenait au principe élémentaire d’un majorat garant de la légitimité du lignage.