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La noticia, los titulares de prensa o la columna periodística son algunos de los precedentes de la minificción contemporánea y con los que esta categoría se ha relacionado intertextualmente. Estos géneros o discursos periodísticos han servido de patrones para la confección de no escasas microformas narrativas. En algunos casos estas contribuciones aparecieron originariamente en las páginas de los periódicos, como las escritas por Félix Fénéon entre mayo y noviembre de 1906. El anarquista y crítico literario y de arte francés se ocupa a lo largo de siete meses de una sección regular en el diario Le Matin. En esa sección debía resumir en menos de 135 caracteres tipográficos acontecimientos de actualidad supuestamente ocurridos en ciudades y en pueblos de Francia. La fórmula que utiliza se basa en lo que se conoce como fait divers. Escrita con mucha ironía y humor negro, la columna de Fénéon recibe el nombre de “Nouvelles en trois lignes”. Partiendo de la caracterización que de esas notas de prensa han hecho diversos críticos, como Roland Barthes y otros, el presente artículo examina el tratamiento de algunos de esos faits divers, al tiempo que reflexiona en torno a la condición ficcional de dichos microtextos.
The news, the newspaper headlines or the journalistic column are some of the precedents of the contemporary minifiction and with which this category has been related intertextually. These journalistic genres or discourses have served as patterns for creating not few narrative microforms. In some cases, these contributions originally appeared in the pages of newspapers, such as those written by Felix Fénéon between May and November 1906. This French anarchist and literary and art critic deals with a regular section in the newspaper Le Matin for seven months. In that section he was to summarize in less than 135 typographical characters current events supposedly taking place in French cities and towns. The formula he uses is based on what is known as fait divers. Written with a lot of irony and black humor, Fénéon's column is called “Nouvelles en trois lignes”. Based on the characterization of these press releases by various critics, such as Roland Barthes and others, this article examines the treatment of some of these faits divers, at the same time that it reflects on the fictional condition of these microtexts.
L’actualité, les titres des journaux ou la chronique journalistique sont quelques-uns des précédents de la microfiction contemporaine auxquels cette catégorie a été reliée de manière intertextuelle. Ces genres ou discours journalistiques ont servi de modèle à la préparation de bon nombre de microformes narratives. Dans certains cas, ces contributions figuraient à l'origine dans les pages des journaux, telles que celles écrites par Félix Fénéon entre mai et novembre 1906. Anarchiste, critique littéraire et d'art français, Fénéon assure pendant sept mois une rubrique régulière dans le journal Le Matin. Dans cette rubrique, il devait résumer en moins de 135 caractères typographiques l'actualité censée se dérouler dans des villes et villages français. La formule qu'il utilise est basée sur ce qu'on appelle les “faits divers”. Écrite avec beaucoup d'ironie et d'humour noir, la rubrique de Fénéon s'appelle “Nouvelles en trois lignes”. Prenant comme point de départ la caractérisation de ces publications de presse proposée par divers critiques, tels que Roland Barthes et d’autres, cet article examine le traitement de certains de ces faits divers, tout en réfléchissant à la condition fictive de ces microtextes.
