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Siobhan Meï
Al igual que la traductología feminista, los estudios recientes en las intersecciones de las teorías feministas y de la moda ofrecen nuevas formas de pensar la historia de la modernidad, el cuerpo y la comunicación en ámbitos interpersonales y transnacionales. La moda y la traducción comparten atributos similares en el imaginario popular: ambas son ubicuas y muchas veces se perciben como superficiales. Ambas suelen quedar relegadas al ámbito de lo femenino, en el que las labores de self-fashioning, o construcción de la propia imagen pública, y la traducción se consideran derivaciones, triviales o desligadas de lo intelectual. Uniendo el conocimiento feminista de la traducción y los estudios sobre moda para conformar un marco transdisciplinario, este artículo explora el rol del vestido (su producción, materialidad e historia) en el contexto de dos traducciones al inglés de la novela La danse sur le volcan (1957), de la autora haitiana Marie Chauvet (1916-1973). En su análisis de la historia de la traducción de La danse al inglés, este artículo señala que una praxis de traducción literaria feminista transnacional requiere un relacionamiento sostenido con las vidas materiales e imaginadas de los objetos en la longue durée, en particular con artículos de la moda, como bufandas y vestidos.
Like feminist translation studies, recent scholarship at the intersections of feminist and fashion theories has offered new ways of thinking about the history of modernity, the body, and communication in interpersonal and transnational spheres. Fashion and translation share similar attributes in popular thought—both are ubiquitous and often perceived as superficial. Both are often relegated to the realm of the feminine in which the labor of self-fashioning or translation is viewed as derivative, shallow, or intellectually disengaged. Drawing together feminist knowledge from translation and fashion studies to form a transdisciplinary framework, this paper explores the role of dress—its production, materiality, and history—in the context of two English-language translations of the novel La danse sur le volcan (1957) by Haitian author Marie Chauvet (1916-1973). In its analysis of the translation history of La danse into English, this article suggests that a transnational feminist literary translation praxis necessitates a sustained engagement with the material and imagined lives of objects in the longue durée, particularly fashion items such as scarves and dresses.
Tout comme dans les études de la traduction féministe, les explorations récentes à l’intersection de la théorie féministe et de la théorie de la mode offrent de nouvelles façons de penser l’histoire de la modernité, du corps, et de la communication dans les sphères interpersonnelles et transnationales. La mode et la traduction partagent des attributs semblables dans la pensée populaire, toutes deux sont omniprésentes et souvent considérées comme superficielles. Toutes deux étant souvent reléguées au domaine de la féminité dans le sens où le travail de traduction ou de stylisme sont perçus comme dérivatifs ou intellectuellement frivoles. En juxtaposant les savoirs féministes des études de la traduction et de la mode pour créer un cadre transdisciplinaire, cet article a pour but d’examiner le rôle de la mode —sa production, matérialité et son histoire— dans le contexte de deux traductions du roman, La danse sur le volcan (1957) par l’auteure haïtienne, Marie Chauvet (1916-1973). Dans son analyse de l’histoire de la traduction vers l’anglais de La danse, cet article suggère qu’une pratique de la traduction littéraire transnationale féministe nécessite un engagement soutenu avec les vies matériaux et imaginées des objets sur une longue durée, particulièrement pour les objets de mode comme les écharpes et les robes.
