Disponemos, para el estudio de la revuelta de Francisco Hernández Girón (1553-1554), de cuatro crónicas, siendo la de Diego Fernández la única contemporánea a los hechos. En ella, la participación indígena durante dicha revuelta se encuentra desprestigiada, como si el ánimo de desmentirla guiara algunos aspectos de su obra. Este comportamiento traduce la pugna legal de múltiples actores españoles que se adjudican la captura del rebelde. Así, el protagonismo de los indios del valle de Xauxa durante dicho aprisionamiento, reconocido por una Real Cédula del 5 de septiembre de 1555, constituye un óbice capaz de desautorizar las pretensiones de ciertos españoles frente a la administración virreinal. Sin embargo, esta crónica no es la única que desfigura esta participación. Tanto el Inca Garcilaso de la Vega como Guamán Poma de Ayala sostienen discursos distantes en torno al tema, por lo que nos proponemos en este articulo reconstruir una guerra y el protagonismo del indígena en dicho conflicto.
Nous possédons, pour l'étude de la révolte de Francisco Hernández Giron (1553-1554), quatre chroniques, celle de Diego Fernández étant la seule contemporaine des faits. La participation des Indiens dans cette révolte y est discréditée, comme si l'intention de la nier guidait certains aspects du travail de l’auteur. Ce comportement traduit la bataille juridique de multiples acteurs espagnols qui revendiquent la capture du rebelle. Le rôle principal des Indiens de la vallée de Xauxa pendant cet emprisonnement, reconnu par un Décret royal du 5 septembre 1555, constitue donc un obstacle susceptible de désavouer les revendications de ces Espagnols contre l'administration coloniale. Cependant, cette chronique n'est pas la seule qui défigure cette participation. L'Inca Garcilaso de la Vega et Guamán Poma de Ayala ont des discours distants sur le sujet, nous nous proposons donc de reconstruire une guerre et le rôle de l'Indien comme acteur incontournable dans ce conflit