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Nicolas de Ribas
El viernes 28 de octubre de 1746, la Ciudad de los Reyes tiembla como nunca quizás. Un sismo fuera de lo común, que hubiera alcanzado los 9 grados en la escala de Richter, destruye la ciudad antes de que siga un tsunami asolador. La catástrofe de Lima, que cubre con sus especificidades las nociones de “desastre” y de “calamidad”, provocará 6000 muertos. Este acontecimiento natural inesperado trastorna entonces, en un tiempo limitado, a los componentes de la sociedad limeña con sus declinaciones contingentes : temblores, inundaciones, incendios, epidemias… También pone a prueba a las autoridades coloniales que luchan contra las enfermedades, hambruna, robos, y que animan los debates arquitectónicos y urbanísticos. Este desastre, por su rapidez y su amplitud que despiertan miedos ancestrales en una atmósfera de fin de mundo, tiene que ser rehabilitado y su dimensión histórica extraordinaria tiene que figurar entre las grandes catástrofes telúricas.
Le vendredi 28 octobre 1746, la Cité des Rois tremble comme jamais peut-être. Un séisme indescriptible, qui aurait atteint de nos jours le degré 9 sur l’échelle de Richter, détruit la ville avant d’être relayé par un tsunami aussi dévastateur. La catastrophe de Lima, qui recouvre avec ses spécificités les notions de « désastre » et de « calamité », va faire 6000 morts. Cet événement naturel inattendu bouleverse alors, dans un temps limité, les composantes de la société liménienne par ses déclinaisons contingentes : secousses, inondations, incendies, épidémies... Il met aussi à l’épreuve les autorités coloniales qui doivent lutter contre les maladies, la famine, les vols, et qui animent les débats architecturaux et urbanistiques. Ce désastre, avec sa violence soudaine et son ampleur qui réveillent des peurs ancestrales dans une atmosphère de fin de monde, mérite donc d’être réhabilité et sa dimension événementielle hors du commun doit figurer parmi les grandes catastrophes telluriques et historiques.
