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Pierre-Antoine Fabre
La Oración fúnebre del último general de la Compañía de Jesús suprimida está pronunciada en Breslau en 1776 y luego publicada el mismo año en Alemania, Italia y Francia. Es una meditación sobre la catástrofe de la supresión, o “desastre sin causas”, que se convierte en el transcurso del discurso en el anuncio de una Compañía de nuevo reconocida. Es un discurso de catástrofe que se vuelve profecía apocalíptica de una nueva Iglesia y que atestigua de la adopción de un nuevo señor: el rey de Prusia. Esta Oración, jamás estudiada, puede ser considerada como el acto fundador de la nebulosa de los ex jesuitas después de su supresión, y cerca de cuarenta años antes de su restauración, de la cual no saben nada.
L'Oraison funèbre du dernier général de la Compagnie de Jésus supprimée est prononcée à Breslau en 1776 puis publiée la même année en Allemagne, en Italie et en France. C’est une méditation sur la catastrophe de la suppression, ou « désastre sans causes », qui devient dans le mouvement du discours l'annonce d'une Compagnie reconnue à nouveau. C’est un discours de catastrophe qui devient la prophétie apocalyptique d’une nouvelle Eglise et qui témoigne de l’adoption d'un nouveau maître : le roi de Prusse. Cette Oraison, jamais étudiée, peut être considérée comme l'acte fondateur de la nébuleuse des ex-jésuites après leur suppression, et près de quarante ans avant leur restauration, dont ils ne savent rien.
