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Emilio Blanco 
El primer conjunto de la producción guevariana, lo que se ha llamado el Ciclo de los Emperadores Romanos, presenta unas particularidades especiales, al haber sido el responsable de la fama inicial de Guevara, tanto en el ámbito cortesano como en toda Europa. Hay motivos internos que explican el éxito de estas obras, pero un análisis detallado de textos y paratextos demuestra que obedecen igualmente a una estrategia cortesana urdida por el franciscano para imponer en la Corte su concepto de literatura frente a otros tipos de diversión áulica (libros de ficción, truhanes y juglares) o frente a colectivos con influencia que apartan al autor de la consideración privativa de Carlos V, como los médicos.
Le premier ensemble de la production d’Antonio de Guevara, qu’on a appelé le Cycle des empereurs romains, présente certaines particularités du fait d’avoir été à l’origine de la première réputation de Guevara, tant dans le milieu de la cour que dans l’Europe tout entière. Des motifs internes à ces œuvres peuvent en expliquer le succès, mais une analyse attentive des textes et des paratextes démontre qu’ils obéissent également à une stratégie courtisane ourdie par le franciscain pour imposer dans la cour sa conception de la littérature, opposée à celle d’autres types de divertissement aulique (livres de fiction, bouffons et jongleurs) ou à l’influence de groupes qui écartent l’auteur de la proximité privée de Charles-Quint, tels les médecins.
