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Este breve artículo trata de la conceptualización de los espacios de la conquista y, más precisamente la de los confines de los dos principales virreinatos de la América española, La Nueva España y el Perú. El periodo privilegiado se ubica entre finales del siglo XVI y la primera mitad del XVII, que coincide con el momento de mayor expansión colonial y con la instalación de las principales redes misionales – en particular jesuitas – entre las poblaciones indígenas.
Se analiza la fábrica de la tierra adentro como « región ideológica » notablemente homogénea en sus coordenadas discursivas a pesar de las diferencias abismales que oponían todas y cada una de sus encarnaciones geográficas. Un cambio de escala nos permitirá situarnos a la altura de la escritura misionera, y seguir de cerca, bajo la pluma de los jesuitas, la información de las tierras – y de las poblaciones – que rodeaban las reducciones del norte de México y de las altas tierras del Tucumán
Ce bref article aborde la question de la conceptualisation des espaces de la conquête, et plus précisément celle des confins des deux principales vice-royautés de l’Amérique espagnole, la Nouvelle Espagne et le Pérou. La période privilégiée se situe essentiellement entre le dernier quart du XVIe siècle et la première moitié du XVIIe, qui correspond au moment le plus fort de l’expansion coloniale et à l’installation des principaux réseaux missionnaires – notamment jésuites – parmi les populations indiennes qui y habitaient.
On y analyse le façonnement de la tierra adentro comme une « région idéologique » remarquablement homogène dans ses coordonnées discursives en dépit des différences abyssales qui opposait chacune de ses incarnations géographiques. Un changement d’échelle nous permettra de nous situer au plus près de l’écriture missionnaire, et d’apprécier l’information des terres – et des populations – qui entouraient les réductions du nord du Mexique et des terres hautes du Tucumán, sous la plume des jésuites.
