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El artículo propone una reflexión sobre las metas poéticas de Tirso de Molina al escribir su segunda y última miscelánea publicada trece años antes de su muerte. Muestra que Deleitar aprovechando es a la vez una obra de predicador que glorifica la religión revelada proclamando el triunfo del Verbo en su misma estructura y una obra de novelista que es el final de una empresa literaria iniciada en Cigarrales de Toledo y que se reivindica como una superación ya que en su prólogo, su estructura y su conclusión, proclama la creación de un género nuevo : la novela hagiográfica de aventuras y de amor en que lo novelesco, basado en la verdad histórica, sirve para que se trague la píldora amarga de la edificación moral y religiosa.
L’article s’interroge sur les desseins poétiques de Tirso de Molina au moment d’écrire sa deuxième et dernière œuvre miscellanée publiée treize ans avant sa mort. Il montre que Deleitar aprovechando est à la fois une œuvre de prédicateur à la gloire de la religion révélée, qui proclame le triomphe du Verbe dans sa structure même, et une œuvre de « romancier » qui est l’aboutissement d’une démarche amorcée dans les Cigarrales de Toledo et qui se veut un dépassement puisqu’elle affiche dans son prologue, sa structure et sa conclusion la création d’un genre nouveau, supérieur à tout autre : le roman hagiographique d’aventures et d’amour, où le romanesque, fondé sur la vérité historique, sert à faire passer la pilule amère de l’édification morale et religieuse.
