Sevilla, España
A lo largo de la historia podemos encontrar numerosos planteamientos utópicos o ilusorios en torno al saber, los libros, el estudio y la lectura. Algunos pretendiendo un conocimiento universal asequible a cualquier persona interesada; otros, los más frecuentes, empeñados en modelos selectivos y tutelados capaces de lograr la consolidación de prácticas culturales e intelectuales, conforme a los dictados del poder, ortodoxas y homogéneas. Estas últimas como garantía de las normas inexcusables para la supervivencia del sistema establecido, a través de directrices pedagógicas de obligado cumplimiento y de la interdicción de cuanto pudiere poner en duda el equilibrio alcanzado con el paso del tiempo. Dos de estos ideales utópicos en la Monarquía Hispánica del siglo XVI, son el argumento del presente artículo: el sueño gráfico del humanismo y la biblioteca infinita.
Tout au long des siècles, l’histoire du savoir, des livres, de l’étude et de la lecture a été émaillée de questionnements utopiques ou illusoires. Certains ont ainsi prétendu qu’une science universelle était accessible à quiconque montrant quelque intérêt. D’autres, plus nombreux, se sont attachés à promouvoir des modèles sélectifs contrôlés, susceptibles d’asseoir plus fermement des pratiques culturelles et intellectuelles qui fussent, conformément aux orientations du pouvoir, orthodoxes et homogènes. De la sorte, celles-ci s’offraient comme les normes incontournables garantissant la survie du système établi, en tant qu’elles imposaient des directives pédagogiques et bannissaient tout ce qui eût pu fragiliser l’équilibre atteint au fil du temps. Parmi les idéaux utopiques de la monarchie hispanique du XVIe siècle, deux fondent le propos de cet article : le rêve d’un humanisme de l’imprimé et la bibliothèque infinie.