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María del Carmen Rodríguez Duarte
Se estudian los conventos femeninos de clausura de Sanlúcar como instituciones que respondían a una sociedad en la que el sentimiento religioso lo impregnaba todo, en la que la religión era seña de identidad y tenía un peso decisivo. Eran también lugares que se convertían en refugio para muchas jóvenes que no podían aspirar a encontrar en la sociedad civil una digna forma de vida. Dentro de ellos, se reproducían las mismas diferencias sociales que se daban en la sociedad española y, en este caso concreto, en la sociedad sanluqueña. En el caso de Sanlúcar, fueron a menudo lugares de acogida para muchas religiosas que viajaron al Nuevo Mundo para fundar nuevos monasterios, convirtiéndose los conventos sanluqueños en sus modelos a seguir.
Cet article étudie les couvents féminins de clôture de Sanlúcar comme des institutions qui s’ajustaient à une société dans laquelle le sentiment religieux était omniprésent, et la religion, un signe d’identité pesant de tout son poids. Ils étaient aussi un refuge pour de nombreuses jeunes filles sans espoir de trouver dans la société civile une vie digne de ce nom. Dans ces couvents, les mêmes différences sociales présentes dans la société espagnole – et dans la société de Sanlúcar – avaient cours. À Sanlúcar précisément, les couvents furent souvent des lieux accueillant de nombreuses religieuses en partance pour le Nouveau Monde afin de fonder de nouveaux monastères, et de ce fait, les couvents sanlúqueños devinrent des modèles à suivre.
