Maria Díez Yáñez
Los consejeros son una pieza fundamental en el gobierno de un reino, pues desde su posición cuentan con un especial acceso a la persona y actividades del rey. A partir de ellos se pueden establecer semejanzas y diferencias con el desarrollo de la privanza. En este tipo de relaciones políticas y personales resulta esencial el concepto aristotélico de la amistad, al que se refieren las fuentes de la tradición sapiencial y los géneros de educación de príncipes. Por ello, y con el objetivo de aportar más datos para la evolución de la figura del privado, propongo observar los factores que definen la privanza a partir de dos personajes de la corona castellana: Leonor López de Córdoba (1362/1363-1420) y Álvaro de Luna (1390?-1453). Analizaré la imagen ideal que transmiten las obras escritas por ellos mismos y, en cuanto sea posible, en las obras contemporáneas o muy cercanas en el tiempo que hacen referencia a sus figuras.
Counsellors are a fundamental element in the government of a kingdom, because, due to their position, they have privileged access to the person and activities of the king. From this figure, similarities and differences can be established with the further development of the favorites system. In this type of political and personal relationship, the Aristotelian concept of friendship –referred to in the sapiential texts and in princes’ mirrors– is essential. For this reason, and in order to provide more information to the research on the figure of the privado and its evolution, the author proposes to observe the factors that define this system on the basis of two characters from the Crown of Castile: Leonor López de Córdoba (1362/1363-1420) and Álvaro de Luna (1390 ?-1453). The author analyses the ideals present in their own works and, as far as possible, also in the more or less contemporary works that refer to their figures.
Les conseillers sont un élément fondamental dans le gouvernement d’un royaume, car en raison de leur position, ils ont un accès privilégié à la personne et aux activités du roi. À partir de cette figure, des similitudes et des différences peuvent être établies avec le développement ultérieur du système des favoris. Dans ce type de relations politiques et personnelles, le concept aristotélicien d’amitié – évoqué dans les textes sapientiaux et dans les miroirs de princes – est essentiel. Pour cette raison, et dans le but d’apporter plus d’éléments au dossier sur la figure du favori et son évolution, l’autrice propose d’observer les facteurs qui définissent ce système en se fondant sur deux personnages de la couronne de Castille : Leonor López de Córdoba (1362/1363-1420) et Álvaro de Luna (1390 ?-1453). L’autrice analyse les idéaux présents dans les œuvres des personnages cités et, dans la mesure du possible, également dans les œuvres plus ou moins contemporaines qui évoquent leurs figures.