Argentina
El concepto de amicitia/amistança se reitera en la producción de Alonso de Cartagena, tanto en la traducción y la glosa, como en la tratadística y la actuación diplomática. Se analizan, por tanto, algunos de estos textos en los que resulta evidente la influencia de la Ética a Nicómaco de Aristóteles y el concepto de amistad virtuosa, aun frente a la clásica definición de amicitia como «virtus quaedam vel cum virtute» de la Translatio Lincolniensis. Se pone de relieve asimismo la utilización política del término en la embajada de Alonso de Cartagena ante Alberto II, rey de los Romanos, y el interés en la traducción de textos senequianos y aristotélicos para su utilización posterior en ámbitos diplomáticos y cortesanos.
Le concept d’amicitia/amistança inonde la production d’Alonso de Cartagena, tant dans ses écrits (traductions, gloses, traités…) que dans ses écrits en lien avec son activité diplomatique. Sont ainsi analysés certains de ces textes, dans lesquels l’influence de l’Éthique à Nicomaque d’Aristote et du concept d’amitié vertueuse semble évidente, même à l’encontre de la définition classique de l’amicitia comme « virtus quaedam vel cum virtute » de la Translatio Lincolniensis. Sont également soulignés l’utilisation politique du terme dans l’ambassade d’Alonso de Cartagena auprès d’Albert II, roi des Romains, ainsi que l’intérêt pour la traduction de textes sénéquéens et aristotéliciens pour une utilisation ultérieure dans les milieux diplomatiques et courtois.
The concept of amicitia/amistança is everywhere in Alonso de Cartagena's production, i.e. in the translation and gloss as well as in the treaties and diplomatic production. Amidst this corpus, the texts here analysed are those where the influence of Aristotle's Nicomachean Ethics and the concept of virtuous friendship seems the strongest, even if it means going against the classical definition of amicitia as “virtus quaedam vel cum virtute” that we find in the Translatio Lincolniensis. Are also underlined the political use of the term amicitia in the Embassy of Alonso de Cartagena to Albert II, King of the Romans, as well as the interest for the translating of Senecan and Aristotelian texts for later use in diplomatic and courteous circles.