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Citlalli Domínguez Domínguez
El periodo que va de 1570 a 1650 comprendió un momento de una intensa interacción económica de la Ciudad-Puerto de Veracruz con el mundo colonial atlántico. Ello la llevó a conocer una circulación de mercancías, de hombres, mujeres y saberes que hicieron del principal puerto de la Nueva España, un espacio de contactos económicos, sociales, culturales que repercutió en la conformación de una dinámica regional que contrastó con el resto del territorio novohispano. Esta conexión hacia exterior estaría ligada a la apertura del ciclo de la plata, a la introducción de cultivos comerciales como el azúcar y al tráfico de esclavos. Lo que llevó a Veracruz a estar ligada al comercio exterior que conectó al emplazamiento veracruzano con los continentes de Europa y África, pero que a la par de hacia 1580 inició un proceso de conformación de un hinterland azucarero tierra adentro con la fundación de trapiches e ingenios azucareros, en los pueblos de Orizaba, Jalapa y la villa de Córdoba (sitios establecidos en la zona central del pie de monte de veracruzano), lo que condujo a la entrada masiva de negros esclavos procedentes de Guinea y Angola para trabajar en la producción azucarera. Así, este trabajo tendrá por objetivo analizar el papel de la resistencia y la colaboración en los negros y mulatos novohispanos, elementos que sirven para articular dos niveles distintos de interrelación que coexistieron entre estos grupos de negros y mulatos, esclavos y libres, que no fueron nada homogéneos, pero que imprimieron características particulares a la dinámica social veracruzana que se comparten con algunas sociedades latinoamericanas, pero especialmente con el Caribe hispano.
La période qui va de 1570 à 1650 a inclus un moment d’intense interaction économique entre la ville portuaire de Veracruz et le monde colonial atlantique, ce qui l’a amenée à connaître une circulation de marchandises, d’hommes, de femmes et de savoirs qui firent du principal port de la Nouvelle-Espagne, un espace de contacts économiques, sociaux, culturels qui eut des répercussions sur la configuration d’une dynamique régionale qui fit contraste avec le reste du territoire novohispanique. Cette connexion vers l’extérieur devait être liée à l’ouverture du cycle de l’argent, à l’introduction de cultures commerciales comme le sucre et au commerce d’esclaves. De la sorte Veracruz fut liée au commerce extérieur qui la connecta aux continents européen et africain tandis que vers 1580 démarra un processus de structuration d’un hinterland sucrier à travers la création de moulins à sucre et de sucreries dans les villages d’Orizaba, Jalapa et la ville de Córdoba (dans la zone centrale du piémont de Veracruz). Ce processus conduisit à l’introduction massive d’esclaves noirs en provenance de Guinée et d’Angola pour travailler à la production de sucre. Ainsi ce travail se propose d’analyser le rôle de la résistance et de la collaboration des Noirs et mulâtres de la Nouvelle-Espagne, éléments qui servent à articuler deux niveaux distincts de relations réciproques qui coexistèrent parmi ces groupes de Noirs, de mulâtres, esclaves et libres. Ces groupes ne furent en rien homogènes, mais donnèrent des caractéristiques particulières à la dynamique sociale de Veracruz. Ces caractéristiques se retrouvent partiellement dans d’autres sociétés latino-américaines, et tout spécialement dans les Caraïbes hispaniques.
