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Cybele Crossetti de Almeida, Rodrigo Laham Cohen, Yuri Leonardo Rosa Stelmach
En este trabajo analizaremos el modo en el que los judíos fueron tratados en las Siete Partidas y en las Cantigas de Santa Maria, ambas obras producidas en la corte de Alfonso el Sabio. Veremos, en una primera parte, el carácter contradictorio de ciertas definiciones sobre los judíos en las Partidas. Resaltaremos, sobre todo, el trato que recibió la acusación de crimen ritual en el texto, hecho que pone de relieve la rápida difusión del mito nacido en Norwich en el siglo XII. El análisis será llevado a cabo a través de distintas herramientas entre las cuales se destacan los conceptos de proyección e inversión. También cotejaremos las vinculaciones entre la ley destinada al crimen ritual en las Partidas con algunas Cantigas en las cuales el tema es, si bien indirectamente, sugerido. El contraste entre la búsqueda de orden observada en las Partidas, incluso cuando se enfrentan a acusaciones de crímenes rituales, en comparación con la violencia desordenada contra los judíos presentes en las Cantigas es visible, incluso cuando se usa para otros presuntos delitos menos importantes que la acusación de asesinato ritual.
Dans ce travail, nous analyserons la manière dont les Juifs ont été traités dans les Siete Partidas et dans les Cantigas de Santa María, deux œuvres produites à la cour d'Alfonse le Sage. Nous verrons, dans un premier temps, le caractère contradictoire de certaines définitions des Juifs dans les Partidas. Nous soulignerons surtout le traitement réservé à l'accusation de crime rituel dans le texte, un fait qui met en lumière la propagation rapide du mythe né à Norwich au XIIe siècle. L'analyse sera réalisée à travers différents outils parmi lesquels se détachent les concepts de projection et d'inversion. Nous comparerons également les liens entre la loi sur le crime rituel dans les Partidas avec certaines Cantigas dans lesquelles le sujet est suggéré indirectement. Le contraste entre la recherche de l'ordre observée dans les Partidas — même lorsqu’elle s’oppose à des accusations de crimes rituels — est visible par rapport à la violence désordonnée contre les juifs présents dans les Cantigas ; et ce même alors lorsqu’elle est utilisée pour d'autres délits présumés moins importants que l'accusation de meurtre rituel.
