Arrondissement de Bordeaux, Francia
La tienda del Rey Alejandro se describe ampliamente en el Roman d'Alexandre de Bernay (finales del siglo XII) y en el Libro de Alexandre castellano (principios del siglo XIII). A pesar de un parentesco evidente, los dos autores adoptaron opciones narrativas muy distintas, especialmente en la primera parte de la ecfrasis, en relación con el exterior de las tiendas. Este último no ha sido objeto de análisis detallados, a diferencia de los colgantes interiores, que se comentan a menudo. La comunicación se propone entender cómo estas elecciones narrativas se refieren tanto a una "realidad" observable, el mundo de la tienda medieval, magnificada por la hipérbole romántica. Pero el mayor interés de la comparación radica sobre todo en las ausencias en la versión castellana: ¿por qué el autor del Libro dejó de lado todo lo que era magia, mirabilia, en su ecfrasis de la tienda de Alejandro?
La tente du roi Alexandre est longuement décrite dans le Roman d’Alexandre de Bernay (fin XIIe siècle) et le Libro de Alexandre castillan (début XIIIe siècle). En dépit d’une évidente parenté, les deux auteurs ont adopté des choix narratifs assez distincts, notamment dans la première partie de l’ekphrasis, concernant l’extérieur des tentes. Celui-ci n’a pas fait l’objet d’analyses précises, à la différence des tentures intérieures, souvent étudiées. La communication se propose de comprendre comment ces choix narratifs renvoient à la fois à une « réalité » observable, le monde de la tente médiévale, magnifiée par l’hyperbole romanesque. Mais l’intérêt majeur de la comparaison tient surtout aux absences, dans la version castillane : pourquoi l’auteur du Libro a-t-il laissé de côté tout ce qui relevait de la magie, de la mirabilia, dans son ekphrasis de la tente d’Alexandre ?