Michèle Guillemont
La “confesión” del galeote Guzmán de Alfarache apela ampliamente al imaginario jurídico de su tiempo, tanto en la ficcionalización de situaciones y prácticas jurídicas como en las reflexiones sobre la justicia en sus famosas digresiones. Ahora bien, conviene discernir lo que, en la obra de un Mateo Alemán, pertenece a la moral y al derecho para examinar lo que vertebra la poética historia del autor “criado de su Magestad” : la solicitud de indulto por el reo al monarca, la impenetrabilidad de la potestatis real entre rigor y misericordia, y el más allá del veredicto.
La « confession » du galérien Guzmán de Alfarache en appelle amplement à l’imaginaire juridique de son temps, aussi bien dans les situations et pratiques juridiques de la matière narrative que dans les réflexions sur la justice dans les fameuses digressions. Cependant il convient de discerner ce qui, dans l’œuvre de Mateo Aleman, appartient à la morale et au droit pour examiner ce qui est au cœur de la « poética historia » de l’auteur « serviteur de Sa Majesté », à savoir la demande de grâce par le condamné au monarque, l’impénétrabilité de la potestatis royale entre rigueur et miséricorde, et l’au-delà du verdict.