París, Francia
El presente trabajo se propone abordar dos textos fundamentales del género picaresco, el Lazarillo de Tormes y el Guzmán de Alfarache, a partir de la perspectiva de la confesión y del pleito pro domo. Ambos protagonistas asisten, desde sus primeros pasos en el mundo, a la omnipresencia del derecho y de los castigos que remiten a varias formas de injusticia y de corrupción. De ahí que el “alarde público” –en palabras de Guzmán– procure sustituir a unas normas jurídicas vigentes y discutibles un relato seudoautobiográfico presentado como una autojustificación (Lázaro de Tormes) o el relato ambiguo de una reformación (Guzmán de Alfarache).
Le présent article se propose d’aborder deux textes fondamentaux du genre picaresque, le Lazarillo de Tormes y le Guzmán de Alfarache à partir d’une approche fondée sur l’examen de la confession et du plaidoyer pro domo. Les deux protagonistas assistent en effet, depuis leur entrée dans le monde, à l’omniprésence du droit et des châtiments qui renvoient à différentes formes d’injustice et de corruption. Aussi la “confession publique”, pour reprendre l’expression du Guzmán d’Alfarache, tente-t-elle de substituer à des normes juridiques discutables le récit pseudo-autobiographique présenté comme une auto-justification (Lazare de Tormès) ou le récit ambigu d’une réforme de soi-même (Guzmán d’Alfarache).