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Sylwia Kucharuk
In his play How to Explain the History of Communism to Mental Patients, Matéi Visniec stages an unusual psychiatric hospital. Using light effects and the contrast between speech and silence, the author makes us understand that the mentally sick are not those who we think they are. By combining reality and dreamlike imagery, he demonstrates that man's true freedom lies within himself and does not depend on external circumstances. Furthermore, he underlines the role of literature, which on the one hand can be used as a tool of indoctrination, but on the other hand, it allows the creation of a 'free zone', a last bulwark against brainwashing. In fact, through this grotesque allegory, Visniec denounces the totalitarian regime but also all kinds of manipulation in the name of great ideas.
Dans sa pièce intitulée L’histoire du communisme racontée aux malades mentaux, Matéi Visniec met en scène un hôpital psychiatrique peu commun. Par des procédés de jeux de lumière et le contraste entre la parole et le silence, l’auteur nous fait comprendre que les malades ne sont pas ceux que l’on croit. Conjuguant la réalité et l’onirisme, il démontre que la vraie liberté de l’homme réside en lui-même et ne dépend donc pas de circonstances extérieures. De plus, il souligne le rôle de la littérature qui, d’un côté, peut être un outil d’endoctrinement, mais de l’autre, permet de créer une « zone libre », un dernier rempart contre le lavage de cerveau. De fait, par cette allégorie grotesque, Visniec dénonce le régime totalitaire mais aussi toute sorte de manipulation au nom de grandes idées.
