Eugenia Esperanza Núñez Nogueroles, Raúl Ruiz Cecilia
Este trabajo explora la interferencia que la lengua materna (inglés) ejerce en la producción escrita en la lengua meta (español). Para ello, se han examinado 50 textos creados por estudiantes de ELE de nivel inicial (A1 y A2)[1] cuya L1 es el inglés. La muestra se extrajo de un corpus de acceso público y los resultados indicaron que los estudiantes etiquetados dentro del nivel A2 cometieron el doble de errores en comparación con sus homólogos de A1. Esto nos lleva a reflexionar sobre la necesidad de abordar el fenómeno de la interferencia lingüística en la planificación didáctica para evitar futuras fosilizaciones. Según esta investigación, los tipos de errores que deberían priorizarse son los morfológicos y léxico-semánticos (criterio gramatical) y los de selección incorrecta y de orden inverso (criterio lingüístico).
This paper explores the interference that the learner’s mother tongue (L1) exerts on the written production in the foreign language. In this study, 50 texts produced by Spanish as a Foreign Language beginner (A1 and A2) pupils ‒whose native tongue is English‒ were examined. The sample was extracted from a freely available corpus. Results showed that students belonging to A2 level made twice as many errors as the learners placed in A1. This outcome leads us to reflect upon the necessity of dealing with linguistic interference in order to avoid future fossilisations. According to this piece of research, the following error types should be prioritised: morphological and lexical-semantic (grammatical criterion), and wrong selection and reverse order (linguistic criterion).
Ce travail explore l'interférence que la langue maternelle (anglais) exerce dans la production écrite de la langue cible (espagnol). Pour cela, 50 textes créés par des élèves d’espagnol comme langue étrangère du niveau élémentaire (A1 et A2) ‒dont la L1 est l'anglais‒ ont été examinés. L'échantillon a été tiré d'un corpus accessible au public, et les résultats ont indiqué que les étudiants étiquetés au niveau A2 ont commis deux fois plus d'erreurs que leurs homologues A1. Cela nous amène à réfléchir sur la nécessité de traiter le phénomène d'interférence linguistique dans la planification didactique pour éviter de futures fossilisations. Selon cette recherche, les catégories à prioriser sont les erreurs morphologiques et lexico-sémantiques (critère grammatical) et ceux de sélection incorrecte et de l'ordre inverse (critère linguistique).