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Ana Elena Builes Vélez, Danny Jean Paul Mejía-Holguín
Este artículo tiene como propósito comprender la manera como está representada la ciudad detrás de la muralla en la novela Ver lo que veo de Roberto Burgos Cantor. Para esto se analizó dicha novela con el fin de extraer los pasajes en los cuales se hace alusión explícita e implícita a la frontera, la invasión y el desplazamiento, se analizaron los conceptos de frontera, invasión y desplazamiento y se reconocieron los elementos del mundo distópico en la novela. Esta obrapone en evidencia la crisis de un barrio que vive con la constante amenaza del desalojo y cuya única aspiración es la sobrevivencia, y la manera como su presencia en la frontera con la ciudad amurallada genera malestar y es vista solo como un estorbo.
This article aims to understand the way the city behind the wall is represented in the novel Ver lo que veo by Roberto Burgos Cantor. For this purpose, this novel was analyzed to extract the passages in which explicit and implicit references to the border, invasion and displacement are made. The concepts of border, invasion and displacement were analyzed, and the elements of the dystopian world were recognized in the novel.The author highlights the crisis of a neighborhood that is in constant threat of eviction. Whose inhabitant's only aspiration in life is survival. Also, the way its presence on the border with the walled city generates discomfort and hindrance.
L'objectif de cet article est de comprendre comment la ville derrière le mur est représentée dans le roman Ver lo que veo de Roberto Burgos Cantor. À cette fin, le roman a été analysé afin d'extraire les passages dans lesquels des allusions explicites et implicites sont faites à la frontière, à l'invasion et au déplacement, les concepts de frontière, d'invasion et de déplacement ont été analysés et les éléments du monde dystopique dans le roman ont été reconnus. Ce travail met en lumière la crise d'un quartier qui vit avec la menace constante d'une expulsion et dont la seule aspiration est la survie, et comment sa présence à la frontière de la ville fortifiée génère un malaise et n'est perçue que comme une nuisance.
