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Luis Barrera Linares
Se analiza la novela Política feminista o el doctor Bebé (1913), del venezolano José Rafael Pocaterra (1889-1955), a fin de demostrar su carácter de obra paródica de autoficción.
Centrándose la historia en un gobernante local de principios del siglo XX, en la novela resalta el contexto de un régimen autoritario y sus conexiones con la corrupción política y descomposición social. Para demostrar el supuesto teórico, la obra es estudiada desde distintas perspectivas: vida del autor, marco de los acontecimientos y relación personapersonaje. Las conclusiones revelan a un escritor que, con su primera obra ficcional, deviene en practicante de una orientación estética autoficcional, a la que denominaremos venganza literario-paródica, rasgo que la hace relevante para el canon de la literatura venezolana durante la primera década del siglo XX.
This paper analyzes the novel Política feminista o el doctor Bebé(1913), written by the Venezuelan author José Rafael Pocaterra (1889-1955). It has been approached as a literary work that, based on the concept of fictional vengeance, and focusing on an early twentieth century local governor, refers to the context of an authoritarian government and its links to political corruption and social degeneration. Author's life, political facts and personcharacter relationship are studied to demonstrate the theoretical assumption. Conclusions show the author as an important writer of autofiction in Venezuelan literature, mainly with regard to what might be called literary parodic vengeance. This is why El doctor Bebé should be considered as a notable novel in the early twentieth century's canon of Venezuelan literature.
Le roman Política feminista o el doctor Bebé (1913), de l'écrivain vénézuélien José Rafael Pocaterra (1889-1955), est analysé afin de démontrer son caractère d'œuvre parodique d'auto-fiction. L'histoire tourne autour un dirigeant local au début du XXe siècle, et dans le roman le contexte d'un régime autoritaire et ses liens avec la corruption politique et la décomposition sociale sont mets en évidence. Pour démontrer l'assomption théorique, l'œuvre est étudiée sous différents angles : la vie de l'auteur, le cadre des événements et la relation personne-personnage. Les conclusions révèlent un écrivain qui, avec sa première œuvre fictive, pratique une orientation esthétique auto-fictionnelle, que nous appellerons la vengeance littéraire parodique. Cette caractéristique la rend pertinente pour le canon de la e littérature vénézuélienne de la première décennie du XX siècle.
