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This article is an ecopoetic reading of the work of the Belgian naturalist Georges Eekhoud (late nineteenth-early twentieth century). Its aim is to analyze the representations of environmental damage in Les Milices de Saint-François, La Nouvelle Carthage and Le Terroir Incarné. We will first present the various places (cities, suburbs, industrial areas, countryside) with their associated nuisances (unsanitary conditions, disappearance of fauna and flora as well as air, soil and water pollution). Afterwards, using Michel Collot's analysis tools from his "pensée-paysage", we will examine Georges Eekhoud's materiality of writing about pollution, highlighting the visual aspect of his writing, his focus on smells, as well as an imaginary based on anthropomorphic effects and numerous historical and mythological references.
Cet article est une lecture écopoétique de l'oeuvre romanesque du naturaliste belge Georges Eekhoud (fin XIXe-début XXe siècle). Il a pour objectif d'analyser les représentations des atteintes à l'environnement dans Les Milices de Saint-François, La Nouvelle Carthage et Le Terroir Incarné. Nous présenterons d'abord les espaces (villes, faubourgs, types d'industries, campagne) et les nuisances qui y sont associées (insalubrité, pollution de l'air, du sol, de l'eau, disparition de la faune et de la flore). Ensuite, à partir d'outils d'analyse de la « pensée-paysage » de Michel Collot, nous examinerons la matérialité même de l'écriture des pollutions, en mettant en évidence l'aspect visuel de l'écriture de Georges Eekhoud, l'attention prêtée aux odeurs, ainsi qu'un imaginaire reposant sur des effets d'anthropomorphisation et de nombreuses références historiques et mythologiques.
