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This article addresses the question of how the prestigious city of Athens, so central in the literary movement of the Second Sophistic, was represented in Claudius Aelianus’ mis-cellaneous compilations. These texts are the product of his readings and demonstrate the choices he made when selecting those facts that he thought worth remembering from the sources of which he made use. Therefore, the image of Athens reconstructed through the analysis presented in this article demonstrates how Aelianus refers to some well-chosen aspects of the city’s past and communicates them to his readers while reforming a specific image of the city. Indeed, the emphasis he uses when resorting to the use of literary prac-tices, such as selecting or collecting information, illustrates the cultural values of his time, characterized by a predilection for classical Athens.
La contribution examine la question de savoir comment la cité prestigieuse d’Athènes, un lieu si central pour le mouvement littéraire de la Seconde Sophistique, vient à être représentée dans les collections bigarrées d’Élien de Préneste. Celles-ci sont le fruit de ses lectures et témoignent de ses choix lorsqu’il était amené à sélectionner, dans les ouvrages consultés, des faits qui lui ont semblé mémorables. Ainsi l’image d’Athènes, que nous reconstruirons dans notre analyse, illus-trera comment Élien, en mentionnant des repères topographiques bien choisis, se réfère à un certain passé de la cité et le transmet à ses lecteurs en recomposant une image particulière de la cité. Car les accents qu’il met, lorsqu’il se sert de pratiques littéraires, comme le sélectionnement et le collectionnement, témoignent des valeurs culturelles de son temps qui se caractérisent par un engouement pour l’Athènes classique.
