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Melinda Dooly 
, Mónica López Vera
Este artículo presenta un estudio etnográfico que examina dos situaciones didácticas similares en el aula de lengua inglesa. La primera se sitúa en un entorno de realidad virtual (RV) con hablantes nativos de la lengua inglesa y la segunda, entre pares, en un entorno no inmersivo (no RV). Las sesiones se han llevado a cabo a lo largo de 3 meses en una clase de 6º de primaria (N=24; 11 a 12 años). La integración de la RV en el aula tenía como objetivo enriquecer y reforzar las actividades no RV y así brindar más oportunidades de producción y comprensión oral en la lengua meta. Se analizaron las interacciones de 6 estudiantes en los dos entornos, utilizando el Análisis de Conversación Multimodal (ACM). Si bien la RV puede reducir la precisión en la producción del lenguaje de los discentes, los resultados indican que esta facilita un uso más espontáneo de la lengua extranjera, además de proporcionar nuevas oportunidades para su producción y comprensión. El estudio demuestra cómo las actividades RV y no RV son complementarias y promueven la participación y compromiso del alumnado con el aprendizaje lingüístico.
This article presents an ethnographic study that examines two similar teaching situations in the English language classroom. The first takes place in a virtual reality (VR) environment with native English speakers and the second, among peers in a non-immersive (non-VR) environment. The sessions were carried out over 3 months in a 6th grade class (N=24; 11- to 12-year-olds). The integration of VR in the classroom aimed to enrich and reinforce non-VR activities and thus provide more opportunities for oral production and comprehension in the target language. The interactions of 6 students in the two environments were analyzed using a Multimodal Conversation Analysis (MCA) approach. Although VR can reduce the precision of learners' language production, the results indicate that it facilitates more spontaneous use of the foreign language, in addition to promoting new opportunities for its production and understanding. The study demonstrates how VR and non-VR activities are complementary and promote student participation and commitment to language learning.
Cet article présente une étude ethnographique qui examine deux situations d’enseignement similaires dans une classe de langue anglaise. Le premier se déroule dans un environnement de réalité virtuelle (RV) avec des anglophones natifs et le second, entre pairs, dans un environnement non immersif (non RV). Les séances ont été réalisées sur 3 mois dans une classe de 6ème (N=24 ; 11 à 12 ans). L'intégration de la RV en classe visait à enrichir et à renforcer les activités non RV et ainsi à offrir davantage de possibilités de production orale et de compréhension dans la langue cible. Les interactions de 6 étudiants dans les deux environnements ont été analysées à l'aide de l'analyse de conversation multimodale (ACM). Bien que la RV puisse réduire la précision de la production linguistique des apprenants, les résultats indiquent qu'elle facilite une utilisation plus spontanée de la langue étrangère, en plus de promouvoir de nouvelles opportunités pour sa production et sa compréhension. L'étude démontre comment les activités RV et non RV sont complémentaires et favorisent la participation et l'engagement des étudiants dans l'apprentissage des langues.
