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La inclusión de una necrológica de Erasmo de Rotterdam en el libro XV de De rebus gestis Caroli V de Juan Ginés de Sepúlveda ha sido habitualmente considerada un reconocimiento tardío por parte del cordobés tras la serie de sonadas disputas acaecidas entre ambos. La hipótesis de este trabajo es radicalmente distinta y totalmente novedosa. Parte de una interpretación profunda del propio obituario y de su contexto histórico, concluyendo que se trata más bien de un ajuste de cuentas con el que Sepúlveda proclama que tuvo razón en las críticas que dirigió al holandés. Nos encontraríamos, pues, ante la inteligente utilización del género de la necrológica para la defensa de sus posturas ante el humanismo y la Reforma.
Agencias de apoyo Este artículo se enmarca en un proyecto de investigación financiado por la Conselleria de Innovación, Universidades, Ciencia y Sociedad Digital de la Generalitat Valenciana [Ref. del proyecto: CIAICO/2021/262].
Juan Ginés de Sepúlveda’s inclusion of an obituary of Erasmus of Rotterdam in Book XV of De rebus gestis Caroli V is usually considered a belated recognition by the Spaniard after the series of notorious disputes they had endured. The hypothesis put forward in this paper is radically different and completely new. It is based on a profound interpretation of the obituary itself and its historical context, which leads to the conclusion that it is more a matter of Sepúlveda settling scores, declaring that he was right in criticising the Dutchman. Hence, we would be, in the presence of an intelligent use of the obituary genre, in defence of his positions on Humanism and the Reformation.
Supporting Agencies This article is part of a research project funded by the Valencian Regional Government, Department for Innovation, Universities, Science and Digital Society [Project code: CIAICO/2021/262].
L’inclusion d’une nécrologie d’Érasme de Rotterdam dans le livre XV du De rebus gestis Caroli V de Juan Ginés de Sepúlveda a généralement été considérée comme une reconnaissance tardive de la part du Cordouan suite à la série de disputes notoires entre les deux hommes. L’hypothèse de cet ouvrage est radicalement différente et totalement nouvelle. Elle se fonde sur une interprétation approfondie de la nécrologie elle-même et de son contexte historique, pour conclure qu’il s’agit plutôt d’un règlement de comptes par lequel Sepúlveda proclame qu’il avait raison dans ses critiques à l’égard du Néerlandais. Nous nous trouvons donc devant l’utilisation intelligente du genre de la nécrologie pour défendre ses positions sur l’Humanisme et la Réforme.
Organismes de soutien Cet article fait partie d’un projet de recherche financé par le Département de l’Innovation, des Universités, des Sciences et de la Société numérique du gouvernement autonome de Valence [Code du projet : CIAICO/2021/262].
