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Este artículo tiene por objetivo analizar las representaciones del serrallo chino contenidas en textos informativos y de ficción publicados en castellano en la España peninsular entre los siglos XVI y XVIII. A menudo considerado como un lugar de reclusión y aislamiento de un grupo social – mujeres – por el que ejerce el poder – el esposo polígamo –, el serrallo fue descrito casi exclusivamente por hombres europeos, que eran así doblemente ajenos a la realidad que describían. Además, el imaginario del serrallo en general fue intrínsecamente influido por la visión orientalista del serrallo del sultán turco. Por eso, queremos estudiar la manera como las representaciones españolas del harén chino fueron construidas teniendo en cuenta dicha influencia, examinando las posibles diferencias en función de los géneros textuales, lo que nos revelan sobre la época en la que nacieron, y lo que pueden aportar a nuestra reflexión sobre las nociones de reclusión y libertad.
Cet article vise à analyser les représentations du sérail chinois contenues dans des textes informatifs et de fiction publiés en castillan dans l’Espagne péninsulaire du XVIe au XVIIIe siècle. Souvent considéré comme un lieu de réclusion et d’isolement d’une catégorie de la population – des femmes – par le détenteur du pouvoir – l’époux polygame –, le sérail fut néanmoins décrit presque exclusivement par des hommes européens, donc doublement étrangers à la réalité qu’ils décrivaient. En outre, l’imaginaire du sérail, d’où qu’il provienne, fut intrinsèquement marqué par la vision orientaliste du sérail du sultan turc. C’est pourquoi nous nous proposons d’étudier la manière dont les représentations espagnoles du sérail chinois furent construites, en prenant en compte cette influence et les différences éventuelles liées à la catégorie générique de ces textes, ce que ces images reflètent de leur époque et ce qu’elles peuvent apporter à notre réflexion sur les notions de réclusion et de liberté.
