Castellón, España
Ante la falta generalizada de un planteamiento románico en el estudio de la traducción medieval, este trabajo propone un acercamiento abierto, sin prejuicios heredados. El análisis de una determinada versión en comparación con otras (en esta misma lengua o en otra diferente) permite detectar una serie de mecanismos recurrentes y de tópicos manidos. Así, descubriremos lo que es habitual y lo que es original en las traducciones, sobre todo con respecto a las diferentes tradiciones lingüísticas europeas. Sólo así será posible confirmar la llegada de innovaciones literarias y culturales, y también señalar las vías de recepción de los materiales manuscritos. A partir de estos presupuestos, en este artículo se analizan las reflexiones de algunos traductores catalanes poco conocidos: Berenguer Sarriera, Guillem Salvà, Guillem Corretger, Tomàs de Vesach, Miquel Peres, Martí de Viciana, Joan Romeu, Pere Busquets y el traductor anónimo de la versión impresa de las Meditationes vitae Christi.
Face à la totale absence d’une démarche romane dans l’étude de la traduction médiévale, ce travail propose un rapprochement ouvert, exempt de préjugés hérités. L’analyse d’une version spécifique comparée à d’autres (dans cette même langue ou dans une autre), permet de déceler une série de mécanismes récurrents et de topiques rebattus. Nous découvrirons ainsi ce qui est habituel et ce qui est original dans les traductions, particulièrement par rapport aux diverses traditions linguistiques européennes. Ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible de confirmer l’arrivée d’innovations littéraires et culturelles, et aussi de mettre au jour les voies de réception des matériaux manuscrits. À partir de ces présupposés, cet article analyse les réflexions de quelques traducteurs catalans peu connus: Berenguer Sarriera, Guillem Salvà, Guillem Corretger, Tomàs de Vesach, Miquel Peres, Martí de Viciana, Joan Romeu, Pere Busquets et le traducteur anonyme de la version imprimée des Meditationes vitae Christi.