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Roberto Valdovinos
Según el historiador François Hartog, hasta el final del siglo XVIII la escritura de la historia se basaría en un paradigma mirando al pasado. Describiremos ese largo « régimen de historicidad » en su forma medieval para después confrontarlo a un corpus de la América colonial del siglo XVI que pone en evidencia una relación diferente al pasado: historiadores como Oviedo o Gómara priorizan los hechos contemporáneos; misioneros como Motolinía se confrontan a saberes extra-europeos implicando otras temporalidades. Estos ejemplos subrayan los límites de la periodización hartoguiana: sólo una perspectiva gradual, diversificando sus fuentes, nos permitirá entender las transiciones entre diferentes « regímenes de historicidad ».
Selon l’historien François Hartog, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle l’écriture de l’histoire se fonderait sur un paradigme tourné vers le passé. Nous décrirons ce long « régime d’historicité » dans sa forme médiévale pour le confronter ensuite à un corpus de l’Amérique coloniale du XVIe siècle mettant en évidence un rapport très différent au passé : des historiens comme Oviedo ou Gómara privilégient les événement contemporains ; des missionnaires comme Motolinía sont confrontés à des savoir extra-européens impliquant d’autres temporalités ; autant d’exemples qui soulignent les limites de la périodisation hartogienne : seule une perspective graduelle, diversifiant ses sources, permettra de comprendre les transitions entre différents « régimes d’historicité ».
