Santiago de Compostela, España
La figura de la persona auxiliar de conversación ha cobrado gran relevancia con el aumento de centros plurilingües y secciones bilingües, a los que se ha ido incorporando desde la creación de los primeros programas en las diferentes comunidades autónomas. Cada auxiliar colabora con el profesorado titular para reforzar las destrezas orales del alumnado y se convierte, a su vez, en una embajada cultural en el aula. A pesar de su notable presencia en las aulas, son todavía escasos los estudios que se centran en esta figura. El objetivo principal del presente estudio se centra en conocer mejor las perspectivas de los/las auxiliares de conversación que desempeñan su labor en centros de Educación Primaria de Galicia y docentes con quienes comparten aula. Para ello se ha recurrido a dos cuestionarios, partiendo de los elaborados por Buckingham (2016) y Ordóñez-Dios y Polo-Recuero (2020) en sus respectivos trabajos, con algunas adaptaciones al contexto gallego. La muestra de participantes fue de 13 auxiliares y 20 docentes. Los resultados sugieren que el profesorado no siempre extrae la máxima potencialidad de este recurso, a pesar de que afirman conocer las funciones que indica la normativa. Profesorado y auxiliares coinciden en una menor satisfacción en los niveles educativos inferiores. El contexto parece condicionar la función que realizan los auxiliares, con mayor presencia de aspectos interculturales en el aula de lengua extranjera que en la de enseñanza no lingüística.
The role of language assistants has gained great relevance due to the increase in numbers of multilingual schools and bilingual sections, programmes which language assistants have been taken part in since their incipit. Language assistants collaborate with classroom teachers to reinforce spoken skills whilst becoming cultural ambassadors. Despite their remarkable presence in schools, research on this figure is still scarce. The main aim of this study focuses on better understanding both language assistants’ and teachers’ perspectives on the formers’ role in Primary Education classrooms in Galicia. For this purpose, two questionnaires have been used, considering those in Buckingham’s (2016) and Ordóñez-Dios and Polo-Recuero’s (2020) studies, with some adaptations to the Galician context. The sample is formed by 13 language assistants and 20 teachers. Results suggest that Primary teachers do not always benefit from this resource as much as possible, although they acknowledge to be familiar with current legislation. Both teachers and language assistants admit a lower level of satisfaction in first years of Primary Education. Context seems to affect assistants’ set of functions, showing more intercultural aspects in foreign language classrooms than in non-linguistic courses.
La figure de l’assistant de langue a acquis une grande importance avec l’augmentation des centres multilingues et des sections bilingues, qui ont été incorporés depuis la création des premiers programmes dans les différentes communautés autonomes. Chaque assistant collabore avec l’équipe pédagogique pour renforcer les compétences orales des élèves et devient, à son tour, une ambassade culturelle dans la classe. Malgré sa présence notable dans les salles de classe, il existe encore peu d’études qui se concentrent sur ce chiffre. L’objectif principal de cette étude est de mieux comprendre les points de vue des assistants de langue qui travaillent dans les écoles primaires de Galice et des enseignants avec lesquels ils partagent la classe. À cette fin, deux questionnaires ont été utilisés, basés sur ceux développés par Buckingham (2016) et Ordóñez-Dios et Polo-Recuero (2020) dans leurs travaux respectifs, avec quelques adaptations au contexte galicien. L’échantillon de participants était composé de 13 assistants et de 20 enseignants. Les résultats suggèrent que les enseignants n’extraient pas toujours le maximum de potentiel de cette ressource, malgré le fait qu’ils prétendent connaître les fonctions indiquées par la réglementation. Les enseignants et les assistants s’accordent à dire que la satisfaction est plus faible à des niveaux d’éducation inférieurs. Le contexte semble conditionner la fonction exercée par les assistants, avec une plus grande présence des aspects interculturels dans la classe de langue étrangère que dans la classe d’enseignement non linguistique.